Archives pour la catégorie Littérature

L’axe du loup

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L’axe du loup.

Sylvain Tesson.

De la Sibérie à l’Inde sur les pas des évadés du goulag.

Editions Robert Laffont 2004.

Sylvain Tesson a refait le long voyage de la Sibérie au golfe du Bengale qu’effectuaient naguère les évadés du goulag. Pour rendre hommage à ceux dont la soif de liberté a triomphé des obstacles les plus grands, seul, il a franchi les taïgas, la steppe mongole, le désert de Gobi, les Hauts Plateaux tibétains, la chaine himalayenne, le forêt humide jusqu’à la montagne de Darjeeling. Sur six mille kilomètres, il a connu le froid, la faim, la solitude extrême. La splendeur de la haute Asie l’a récompensé, comme les mots d’une ancienne déportée : « on a le droit de se souvenir. »

L’expérimentation de Sylvain Tesson prouve l’accessibilité de l’Inde par le Nord, en dépassant les difficultés géographiques et les axes historiques eurasiatiques.

Pour l’auteur, l’aventure est plausible dans son ensemble mais comporte des anomalies absolues, comme « dix jours sans boire dans le Gobi »

Pour l’historien Florian Moine, L’Axe du loup est « probablement le récit de voyage le plus ambitieux de Sylvain Tesson : la traversée du continent eurasiatique du nord au sud »

« Le récit de voyage qu’il a rapporté est plein d’intelligence, d’authenticité, d’âpreté et d’émotion, traversé de bonheurs d’écriture qui sont la patte d’un écrivain. »

Hervé Bentégeat

La société du spectacle de Guy Debord

arnaud pattin

La Société du spectacle est essentiellement une critique radicale de la marchandise et de sa domination sur la vie, que l’auteur voit dans la forme particulière de l’« aliénation » de la société de consommation. Le concept de spectacle se réfère à un mode de reproduction de la société fondé sur la reproduction des marchandises, toujours plus nombreuses et toujours plus semblables dans leur variété. Debord prône une mise en acte de la conscience que l’on a de sa propre vie, envers une illusoire pseudo-vie que nous impose la société capitaliste, particulièrement depuis l’après-guerre.

La Société du spectacle décortique les processus d’individuation dans la société post-industrielle alors naissante. Il y est décrit l’évolution de la pratique de « séparation » comme dispositif économique capitaliste. Comment depuis l’introduction des chaines de montages où le travailleur est séparé de ce qu’il produit, la société libérale-marchande depuis les années 1950 produit le sujet/consommateur en tant qu’être séparé de ses véritables désirs par diverses industries socio-culturelles (cinéma, télévision etc.) : par exemple comment les stéréotypes du jeune branché ou du rebelle deviennent des modèles de comportements à suivre, faisant de notre volonté de se montrer à l’autre, un pastiche d’une reproduction consommable, interchangeable (« Le spectacle n’est pas un ensemble d’images, mais un rapport social entre des personnes, médiatisé par des images ». Thèse 4 du chapitre premier, « Le vrai est un moment du faux » ; thèse 9 du chapitre premier).

Il soutient, dans le premier chapitre essentiellement, que la direction immanente du spectacle en est aussi le but et qu’ainsi, au fur et à mesure de son application, elle se justifie elle-même de façon exponentielle.

Selon Debord, le spectacle est le stade achevé du capitalisme, il est un pendant concret de l’organisation de la marchandise. Le spectacle est une idéologie économique, en ce sens que la société contemporaine légitime l’universalité d’une vision unique de la vie, en l’imposant aux sens et à la conscience de tous, via une sphère de manifestations audio-visuelles, bureaucratiques, politiques et économiques, toutes solidaires les unes des autres. Ceci, afin de maintenir la reproduction du pouvoir et de l’aliénation : la perte du vivant de la vie.

Aussi le concept prend plusieurs significations. Le « spectacle » est à la fois l’appareil de propagande de l’emprise du capital sur les vies, aussi bien qu’un « rapport social entre des personnes médiatisé par des images »3.

Dans les sociétés spectaculaires, la marchandise devient le vecteur, le dispositif des conditions économiques et sociales les produisant (« Sous toutes ses formes particulières, information ou propagande, publicité ou consommation directe de divertissements, le spectacle constitue le modèle présent de la vie socialement dominante. Il est l’affirmation omniprésente du choix déjà fait dans la production, et sa consommation corollaire. Forme et contenu du spectacle sont identiquement la justification totale des conditions et des fins du système existant ») – thèse 6. Dans les sociétés dites libérales, l’abondance et l’hétérogénéité des entreprises productrices et de leurs produits est décrite par Debord selon le terme « spectaculaire diffus » (thèse 65) tandis que dans les sociétés dites « socialistes », la gestion des marchandises et de leurs productions sont centralisées par les structures bureaucratiques gérant la totalité de ces États. Debord la décrit selon le terme « spectaculaire concentré » (thèse 64).

En 1988, dans Commentaires sur la société du spectacle, Debord décrit l’évolution de la société spectaculaire en ceci que ces rapports marchands se sont totalement fondus dans la société à tel point qu’ils sont devenus systémiques. Il la décrit en tant que combinaison des deux formes précédentes selon le terme « spectaculaire intégré » (commentaire IV). Debord y résume la thèse de son livre en une phrase, pour lui le « spectacle moderne » est « le règne autocratique de l’économie marchande ayant accédé à un statut de souveraineté irresponsable, et l’ensemble des nouvelles techniques de gouvernement qui accompagnent ce règne. »

Le feu.

Le feu.

Gabriele d’Annunzio.

Edition Calmann Levy, collection pourpre 1949.

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Publié en 1900, Le Feu fait partie des romans mythiques de la littérature italienne. Il met en scène Stelio, poète et dramaturge chantre de la nouvelle Italie qui veut restaurer l’Empire romain, et sa maîtresse la Foscarina, tragédienne sublime mais plus âgée que lui. Tourmentée par la jalousie, elle acceptera de se sacrifier pour la gloire de son jeune amant. S’il peut  se lire avant tout comme le récit des amours de son auteur avec la Duse, comédienne célèbre et rivale de Sarah Bernhardt, Le Feu est aussi un hymne à Venise, ville luxurieuse et royale, et un roman expérimental dans lequel D’Annunzio rompait audacieusement avec le récit réaliste et naturaliste alors en vigueur.

Le roman se divise en deux parties : L’Epifania del fuoco et L’Impero del silenzio.

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Michel de Ghelderode, la Flandre espagnole.

Michel de Ghelderode, la Flandre espagnole.

Pol Vandromme

Editions l’âge d’homme, février 2001.

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Le livre.

De Michel de Ghelderode, la France ne connaît que le théâtre. C’est pour elle, une œuvre étrange, et même étrangère – un pittoresque flamboyant qui la déconcerte et qui la dépayse.

Or ce qui explique ce théâtre, ce qui le nourrit obscurément, c’est, pour une part, l’histoire d’un peuple et d’un pays, et, pour une autre part, l’univers obsessionnel d’un écrivain qui a reconnu ses phobies dans le chant nostalgique qui berce les survivants de cette région.

L’auteur.

Pol Vandromme, né en 1927 à Charleroi, est l’auteur d’une cinquantaine de livres. Il a été consacré en 1984 par le grand prix du rayonnement français, en 1991 par le prix de l’union des éditeurs de langue française et, en 1992, par  le grand prix de la critique de l’académie française.

michel de ghelderode à Schaerbeek

 Michel de Ghelderode à Schaerbeek.

 

 

 

 

Propos sur l’éducation

Alain

Propos sur l’éducation

PUF 1957

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les propos sur l’éducation sont un recueil de pensées d’Alain concernant l’éducation, publié en 1932.

Le livre est composé de 87 chapitres, ou propos, indiqués en chiffres romains.

Alain y développe ses idées sur l’éducation, tirées de sa propre expérience de professeur ; il préconise par exemple la lecture ainsi que le travail personnel des enfants plutôt que les cours magistraux, l’étude des bases scientifiques (par les mathématiques et l’algèbre) pour faire comprendre les phénomènes physiques plutôt que de les expliquer directement, et l’étude de grands textes littéraires (malgré leur éventuelle difficulté) plutôt que de textes conçus pour l’enseignement, et ceci pour tous les enfants, quelle que soit leur origine ou leur condition. Cette pensée est à rapprocher du développement depuis la fin du XIXe siècle de l’enseignement obligatoire pour tous (Jules Ferry, Jules Grévy).

En effet, Alain s’insurge, non sans humour, contre les méthodes appréciées des inspecteurs de l’Instruction publique de l’époque. Il considère que c’est l’enfant qui doit travailler avant tout, orienté par le maître, qui de son côté doit avoir le plus de temps libre possible pour organiser sa classe et se cultiver. D’où sa critique des cours magistraux où le maître travaille et les élèves écoutent, c’est-à-dire n’apprennent rien et « méprisent » quelque peu ce maître qui cherche à les intéresser à tout prix (voir les citations représentatives de ce point de vue ci-dessous). Alain reprend (propos XIX) le mot de Napoléon sur l’enseignement, selon lequel il n’y a que deux choses à savoir parfaitement : géométrie et latin — Alain élargit l’enseignement du latin aux grandes œuvres littéraires. « L’enfant a cette ambition d’être un homme ; il ne faut point le tromper ; encore moins lui donner à choisir dans ce qu’il ignore » (propos XIX).

Citations

  • « Le défaut de ce qui est intéressant par soi, c’est qu’on n’a pas de peine à s’y intéresser, c’est qu’on n’apprend pas à s’y intéresser par volonté. » (II)
  • « Et enfin il n’y a de progrès, pour nul écolier au monde, ni en ce qu’il entend ni en ce qu’il voit, mais seulement en ce qu’il fait. » (VI)
  • « Si le maître se tait, et si les enfants lisent, tout va bien. » (XXV)
  • « On dit que les nouvelles générations seront difficiles à gouverner. Je l’espère bien. »

Extrait (XLVI) :

« A quelqu’un qui me demandait quelque ouvrage où les écoliers pussent apprendre à lire couramment, et qui fût au-dessus de la morale bêlante, je répondis : « prenez donc les Aventures de Télémaque. » (…) Cette prose est saine, pure et familière, sans le serré et le trait de nos prosateurs, qui ne conviennent point à l’enfance. Des hommes, des temples, des marchés, des voyages, des tempêtes ; de bons rois et des tyrans ; des législateurs, des prêtres, des guerriers ; toute la sagesse antique, tout ce monde méditerranéen d’où notre civilisation est sortie. Nulle trace du christianisme ; le paganisme est là tout nu ; c’est Minos qui punit les mauvais rois. Il ne manque rien à cette humanité ; c’est bien notre image. »

Le Kalevala

 

 

 

Le Kalevala

Epopée populaire finlandaise

Elias Lönnrot

Edition stock plus 1978.

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Au début du XIXe siècle, un poète, Elias Lönnrot décide de parcourir son pays, la Finlande, pour recueillir les chants populaires qui n’étaient connus que des vieux « laulajat » ou rhapsodes. Rassemblant ces textes , regroupant les thèmes, il en fit le Kalevala qui est devenu aujourd’hui l’épopée nationale de la Finlande et a pris rang parmi les grands poèmes antiques de l’humanité.

Ce poème compte 1200 vers divisés en 32 chants. Il fait revivre les personnages de la mythologie finnoise : le forgeron, le mage-chanteur, l’aventurier amoureux, Lemminkaïnen, tous trois prétendants d’une très belle jeune fille qui est destinée à celui qui saura fabriquer le « sampo » magique…

L’œuvre est plaine de fraicheur, d’émotion et de naturelle grandeur dans l’évocation de la nature.

Poème célèbre à juste titre, le Kalevala est aussi l’un des premiers  grands »romans » de l’humanité primitive et toujours proche.

686 pages.

Bushidô, le code du samouraï

Bushidô, le code du samouraï

Inazo Nitobe

Guy Trédaniel éditeur 2013.

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Les samouraïs font à la fois rêver et trembler. Ils représentent l’une des incarnations les plus puissantes de l’héroïsme masculin, au sens noble du terme, de par leur soumission à un code d’honneur et de vertus irréprochables, en suivant le bushidô, la voie du chevalier-guerrier.

Ils éclairent l’âme d’un Japon qui, après la tragédie d’Hiroshima et de Nagasaki au XXe siècle, a fini par opter pour la paix intérieure et l’harmonie, renouant ainsi avec son passé le plus ancien et le plus fécond.

Un livre des plus complets sur le sujet, présentant les sept grandes vertus confucéennes, associées au bushidô : Droiture – Courage – Bienveillance – Politesse – Sincérité – Honneur – Loyauté.

– Une vision éclairée des samouraïs, de leur initiation, de leur culture, leur philosophie et leur influence pendant des siècles. – Une édition remarquable du célèbre texte de Inazô Nitobe.

 

Reliure traditionnelle chinoise

Ce livre a été fabriqué selon les procédés traditionnels de reliure, suivant une technique développée sous la dynastie Ming (1368-1644), employée jusqu’à l’adoption de la reliure occidentale au début du XXe siècle. Dans la reliure traditionnelle chinoise, les feuilles de papier sont imprimées seulement sur une face. Chaque feuille est pliée en deux, l’impression étant sur l’extérieur. Le paquet  de feuilles est ensuite protégé par deux plaques rigides, l’ensemble est perforé puis cousu près de la tranche.

 « la chevalerie est en elle-même la poésie de la vie » Schlegel, philosophie de l’Histoire.

Jean Giono, oeuvres.

Jean GIONO :

Oeuvres. 1) Hommage à Jean Giono, par Marcel Achard. – Regain – Le serpent d’étoiles. 2) Que ma joie demeure. 3) Jean le Bleu – Mort d’un personnage. 4) Un de Baumugnes – Les vrais richesses. 5) Colline – Triomphe de la vie.

Editions Rombaldi. Collection Les Immortels chefs d’œuvre. 1969-1970. Complet en 5 volumes in 8 relié simili cuir vert décoré. 260 pages environ par volume. Avec des illustrations hors texte en couleurs par : Yves Brayer, Jean Commère, Jacques Deperthes, Gérard Passet, Gaston Barret, Gérard Economos.

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Peut-on parler de spiritualité chez Giono ? La question est posée par l’un de ses biographes, Jean Carrière, qui répond « Oui, dans la mesure où celle-ci lui est venue non comme une expérience délibérée, mais comme une lente maturation à jouir des choses sans les posséder. ». Et cet esprit de jouissance-dépossession, qui s’apparente au carpe diem des antiques sagesses, accorde à celui qui s’y livre sans réserve et sans fausse pudeur, selon les propres termes de l’auteur, un sentiment de libération païenne :

« Ce n’est pas seulement l’homme qu’il faut libérer, c’est toute la terre… la maîtrise de la terre et des forces de la terre, c’est un rêve bourgeois chez les tenants des sociétés nouvelles. Il faut libérer la terre et l’homme pour que ce dernier puisse vivre sa vie de liberté sur la terre de liberté [...] Ce champ n’est à personne. Je ne veux pas de ce champ; je veux vivre avec ce champ et que ce champ vive avec moi, qu’il jouisse sous le vent et le soleil et la pluie, et que nous soyons en accord. Voilà la grande libération païenne. »

Cet appel à la libération de l’homme et de la terre s’inscrit en faux contre l’injonction biblique de prise de possession de la terre et de ses animaux par l’homme. Il est aussi une invitation à renouer pleinement avec les joies du corps, la sensualité naturelle, longtemps niée ou occultée par la morale chrétienne :

« J’ai pris pour titre de mon livre le titre d’un choral de Bach : Jésus, que ma joie demeure ! Mais j’ai supprimé le premier mot [...] parce qu’il est un renoncement. Il ne faut renoncer à rien. Il est facile d’acquérir une joie intérieure en se privant de son corps. Je crois plus honnête de rechercher une joie totale, en tenant compte de ce corps, puisque nous l’avons. »

Le paganisme de Jean Giono apparaît, dès les premiers romans écrits à la fin des années 1920, sous la forme d’une vision panthéiste qui replonge les êtres au cœur du cosmos étoilé, mais aussi par la perception d’un sentiment tragique de la vie inspiré notamment par sa lecture enthousiaste des récits homériques dès la plus tendre enfance :

« Je lus L’Iliade au milieu des blés mûrs. [...] C’est en moi qu’Antiloque lançait l’épieu. C’est en moi qu’Achille damait le sol de sa tente, dans la colère de ses lourds pieds. C’est en moi que Patrocle saignait. C’est en moi que le vent de la mer se fendait sur les proues »

La violence inspirée par une lecture sensuelle du récit homérique traverse toute l’œuvre de Jean Giono. Qu’on pense, par exemple, à la fin tragique de Que ma joie demeure, ou, trente ans après, à la rivalité mortelle qui oppose les deux frères de Deux cavaliers de l’orage. Elle est assumée sans jugement moral, et sans jamais faire ombre à la profonde joie païenne de celui qui ne croyait pas au problème résolu pour tout le monde ni au bonheur commun, mais qui disait : « Je crois que ce qui importe c’est d’être un joyeux pessimiste. ».

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Généalogie de la morale.

Généalogie de la morale. Frederick Nietzsche. Editions Gallimard 1964.

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La généalogie de la morale a été écrite et publiée en 1887. Nietzsche critique dans ce volume, capital pour l’évolution de sa pensée, la morale du christianisme qu’il considère comme une morale de ressentiment qui s’élève contre toutes les valeurs aristocratiques.

Nietzsche appelle lui-même la « généalogie de la morale » « une œuvre de polémique » (streitschrift) et la désigne comme le complément nécessaire à « par delà le bien et le mal ». le titre allemand « zur genealogie der moral » devrait être rendu plus exactement –et plus lourdement- par « contribution à la généalogie », etc.  la présente traduction a été faite sur le septième volume des œuvres complètes, publié en 1895 par le Nietzsche archiv, à Leipzig. Le volume allemand contient en même temps que la quatrième édition de la généalogie, la cinquième de par delà le bien et le mal.

L’ouvrage se compose de la manière suivante

Avant propos

Première dissertation : bien et mal, bon et mauvais

Deuxième dissertation : la faute, la mauvaise conscience et ce qui leur ressemble

Troisième dissertation : quel est le sens de tout idéal ascétique ?

 

La lecture de cette œuvre est un excellent approfondissement de « l’antéchrist » beaucoup plus caustique.

 

Extrait :

« Je suis un adversaire de la honteuse effémination du sentiment qui a cours aujourd’hui. »

Fréderic Nietzsche. Généalogie de la morale, avant-propos.

Nietzsche arnaud pattin

 

Retour aux sources.

Retour aux sources.

Cinq histoires où chacun parle avec son cœur et sa voix. Cinq nouvelles que les meilleurs élèves de l’Ecole de Brive (il manque tout de même Denis Tillinac), vous offrent avec cette façon simple et chaleureuse de, toujours, nous enchanter.

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Claude Michelet.

La mémoire des pierres.

Les maisons ont une âme…vous ne le saviez pas ? Claude Michelet vous ouvre les portes d’une demeure qui n’a rien oublié des générations qui l’ont habité. Car les pierres pleurent aussi quand on les abandonne…

Yves Viollier.

L’enfant roi.

Les jambes plâtrées à la suite d’un accident, un enfant va apprendre à vivre, immobile, aidé de l’amour infini de ses parents, des merveilleux mensonges de sa grand-mère et …de la brouette de son grand-père Elie.

Jean Guy Soumy.

La photographie.

Un vieil homme. Une photo de presque un siècle. Sur le cliché, une classe. Dans cette classe, vingt-sept filles. Parmi elles, sa mère, morte quand il n’avait que huit ans. Mais comment la reconnaitre dans tous ses visages ? Il doit savoir…

Colette Laussac.

Y vivre et y mourir.

L’histoire d’une vie, celle de Marie qui voulut oublier ses racines et sa terre pour des rêves d’ailleurs. L’histoire d’une maison, celle de son enfance…et de sa mort.

Michel Peyramaure.

Détruire Fontfroide.

On ne choisit pas sa maison, c’est elle qui nous appelle. Mais lorsque celle-ci ne vous accepte plus, ne peut plus vous voir en peinture, faut-il la quitter ou…la détruire ?

 

 

 

 

 


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